Le Parisien (Archives du 02/03/2002)
Exclusif. Le 02/03/2002, George Michael réagit à la censure de son clip "Freek". Casquette sur la tête, petite croix sertie de diamant autour du cou,
George Michael de passage jeudi dans un palace parisien, était stupéfait de la nouvelle, la censure, pendant la journée par TF1 et M6 de son nouveau clip "Freek" un tube en puissance. George n'en
revenait pas, âgé de 38 ans, portant le bouc et allumant cigarette sur cigarette. Il avait programmé son réveil pour voir les premières diffusions du clip dès 7h du matin, mais comme il n'y avait
pas de chaînes satellite dans l'hôtel, il est tombé sur la chaîne M6 où il a pu voir (Michael Young, du Morning Live) qui parlait de George en hurlant censure, censure. Et pourtant, pas de quoi
fouetter un chat, ce clip, juste un univers cyber et sado-maso esthétisant. George Michael voulait juste expliquer ceci.
"J'y explique en images, mais peut-être pas assez clairement que nous vivons dans un monde où tout, des corn-flakes au café, se vend grâce au sexe. Le propos c'est de porter cette idée à son paroxysme et de montrer cette décadence. De nos jours, les enfants prépubères ont la possibilité de voir tout et n'importe quoi à la télévision et sur internet. Si j'avais 14 ans aujourd'hui, je serais à la fois excité et effrayé parce qu'on ne montre plus que les aspects extrêmes de la sexualité. Mon clip est UNE ALERTE, PAS UNE CELEBRATION"
Article paru dans le Parisien (aujourd'hui en France) du 02/03/2002
propos recueillis par Sébastien Catroux.
Posté par alexblock
"J'y explique en images, mais peut-être pas assez clairement que nous vivons dans un monde où tout, des corn-flakes au café, se vend grâce au sexe. Le propos c'est de porter cette idée à son paroxysme et de montrer cette décadence. De nos jours, les enfants prépubères ont la possibilité de voir tout et n'importe quoi à la télévision et sur internet. Si j'avais 14 ans aujourd'hui, je serais à la fois excité et effrayé parce qu'on ne montre plus que les aspects extrêmes de la sexualité. Mon clip est UNE ALERTE, PAS UNE CELEBRATION"
Article paru dans le Parisien (aujourd'hui en France) du 02/03/2002
propos recueillis par Sébastien Catroux.