Suite de l'interview sur Paris Match!!
PM * - Toujours a propos de la foi, est-ce que vous croyez aussi les gens qui vous entourent ? Le succès ne mine t-il pas vos relations ?
GM * - L'honnêteté est une denrée rare dans notre profession. Disons que les personnes en qui j'ai réellement confiance peuvent se compter avec les deux mains. A une ou deux exceptions près, ce sont des gens en qui j'ai cru toute ma vie : ma famille et trois amis d'enfance.
PM * - Vous avez peur de la maladie de la star, schizophrénie et paranoïa ?
GM * - Non. Même si le danger est évident, il existe des manières de l'éviter.
PM * - Du temps de "Wham!", la majorité du milieu et du public vous considérait comme un bellâtre plutôt aseptisé, en avez-vous souffert ?
GM * - Beaucoup. C'est une des raisons pour lesquelles j'ai éprouvé le besoin de m'isoler pendant un an. La presse me présentait sans cesse comme un minet sans cervelle. Partout où j'allais, je devais prouver que je n'étais pas stupide.
PM * - Il faut dire que dans le clip de "Wake me up before you go go" le plus grand tube de Wham! Vous dansiez en short moulant, tee shirt blanc, chevelure oxygénée, sourire étincelant. Presque une pub pour une eau minérale.
GM * - Aujourd'hui je ne comprend pas bien qui était ce "bellâtre". Je crois que j'ai eu cette idée par provocation. C'était à l'époque du pink hirsute, alors nous sommes partis dans la direction totalement opposée. Il fallait du courage à ce moment là pour jouer les minets en bonne santé. Nous avons fait ça pour rire, mais les gens n'ont pas ri. Au contraire, cette image a plutôt altéré ma crédibilité musicale
PM * - C'est difficile d'être un sex symbol ?
GM * - Il y a des hauts et des bas. Ce qui me flanque le cafard, c'est que dans l'esprit des gens mon look sexy s'est toujours opposé à la reconnaissance purement musicale.
A suivre..........